Le Canada a dû faire un génocide culturel contre les Autochtones, exécuter des Canadiens-français qui faisaient valoir leur différence et Trudeau père en a fait enfermer pour faire peur aux Canadiens-français. Actuellement, l’immigration de masse noie le fait francophone où ceux-ci investissent davantage dans l’anglais et la culture américaine.
J’ignore ce que signifie un pays artificiel, mais ce regard me semble honnête et inhumain.
Vous avez droit à votre point de vue, M. Legault, mais, respectueusement, celui-ci me paraît terriblement caricatural. Par exemple, lors de la Crise d'octobre, ce n'est pas M. Trudeau qui a fait peur aux Canadiens-français, mais le FLQ. Lors des Rébellions, des Canadiens anglais aussi ont été exécutés; c'était la justice de l'époque, malheureusement. Bonne journée.
Au contraire, je dénonce votre logique. Je croyais que c’était clair. De plus, je ne fais pas une comparaison avec le vécu des Autochtones, mais fais un lien avec des politiques canadiennes toxiques, suprémacistes, dominatrices.
Par définition notre réalité de Québécois se rapporte à notre vécu au Québec.
Il est intellectuellement problématique de limiter la réalité canadienne à la perspective supposément québécoise.
Et je dis supposément parce que M. Blanchet aime croire qu’il parle pour nous tous, mais les dernières élections et les sondages récents démontrent le contraire.
C’est que la disparition du fait français et de son économie se fait au Québec. C’est comme dire que les Autochtones dénoncent le génocide culturel, mais qu’il s’agit d’une affaire de religion. Ce sont des politiques canadiennes qui n’arrivent pas à fonctionner avec les autres réalités de ses citoyens.
Mais votre comparaison comporte une déconnexion logique importante.
Comparer la fragilité du fait français au Québec au génocide culturel autochtone, c’est non seulement excessif, mais aussi inexact.
Les peuples autochtones ont subi un génocide culturel imposé de force par l’État, avec violence, dépossession et interdictions.
La situation du français au Québec relève plutôt de choix politiques internes, de réformes économiques locales, et d’un refus persistant d’outiller adéquatement les nouveaux arrivants.
Et soyons lucides :
Le gouvernement du Québec dispose déjà de nombreux leviers pour soutenir la langue, la culture et l’économie francophone.
Mais il choisit parfois de les diriger contre ses propres citoyens.
Exemple concret : les politiques sur le regroupement familial, qui compliquent — voire empêchent — le retour ou l’établissement de couples francophones au Québec.
Résultat : des francophones quittent la province faute de pouvoir y vivre avec leur conjoint ou leur famille.
Alors non, ce n’est pas une oppression venue de l’extérieur.
C’est une série de décisions prises ici, chez nous, au nom d’une identité qui exclut.
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/896335/idees-tous-voeux-51e-etat-culturel-amerique-devenir
Pour cet amour - Monique Leyrac
If you could read my mind - Gordon Lightfoot
L’hymne au printemps, de Félix Leclerc
Et
Summer of 69, de Brian Adams.
Le motif saisonnier me semble être une coïncidence.
J’aurais aussi pu nommer Les 4 saisons dans le désordre, de Daniel Bélanger.
D'excellentes sélections. Le choix est vaste!
Le Canada a dû faire un génocide culturel contre les Autochtones, exécuter des Canadiens-français qui faisaient valoir leur différence et Trudeau père en a fait enfermer pour faire peur aux Canadiens-français. Actuellement, l’immigration de masse noie le fait francophone où ceux-ci investissent davantage dans l’anglais et la culture américaine.
J’ignore ce que signifie un pays artificiel, mais ce regard me semble honnête et inhumain.
Vous avez droit à votre point de vue, M. Legault, mais, respectueusement, celui-ci me paraît terriblement caricatural. Par exemple, lors de la Crise d'octobre, ce n'est pas M. Trudeau qui a fait peur aux Canadiens-français, mais le FLQ. Lors des Rébellions, des Canadiens anglais aussi ont été exécutés; c'était la justice de l'époque, malheureusement. Bonne journée.
Tout n’est pas blanc ou noir, mais ce n’est pas le beau Canada dépeint non plus. Votre point de vue est également caricatural.
Bonne journée à vous aussi.
Tout n’est pas blanc ou noir, mais ce n’est que beau Canada dépeint non plus. Votre point de vue est également caricatural.
Bonne journée à vous aussi.
Allez, bonne journée.
Au contraire, je dénonce votre logique. Je croyais que c’était clair. De plus, je ne fais pas une comparaison avec le vécu des Autochtones, mais fais un lien avec des politiques canadiennes toxiques, suprémacistes, dominatrices.
Fin de conversation pour moi.
Je pense qu’on le voit ainsi en ayant eu peu d’exposition à la réalité des autres provinces.
On peut critiquer le Canada, mais dire qu’il est artificiel nie la réalité de 29 millions de personnes.
C’est exagéré.
Selon moi, le chef du Bloc se réfère uniquement à la réalité des Québécois, surtout francophones, et aux Autochtones.
Je suis allé dans 90% des territoires canadiens.
Félicitations pour vos pérégrinations.
Par définition notre réalité de Québécois se rapporte à notre vécu au Québec.
Il est intellectuellement problématique de limiter la réalité canadienne à la perspective supposément québécoise.
Et je dis supposément parce que M. Blanchet aime croire qu’il parle pour nous tous, mais les dernières élections et les sondages récents démontrent le contraire.
C’est que la disparition du fait français et de son économie se fait au Québec. C’est comme dire que les Autochtones dénoncent le génocide culturel, mais qu’il s’agit d’une affaire de religion. Ce sont des politiques canadiennes qui n’arrivent pas à fonctionner avec les autres réalités de ses citoyens.
Je vous remercie pour votre réponse, Christian.
Mais votre comparaison comporte une déconnexion logique importante.
Comparer la fragilité du fait français au Québec au génocide culturel autochtone, c’est non seulement excessif, mais aussi inexact.
Les peuples autochtones ont subi un génocide culturel imposé de force par l’État, avec violence, dépossession et interdictions.
La situation du français au Québec relève plutôt de choix politiques internes, de réformes économiques locales, et d’un refus persistant d’outiller adéquatement les nouveaux arrivants.
Et soyons lucides :
Le gouvernement du Québec dispose déjà de nombreux leviers pour soutenir la langue, la culture et l’économie francophone.
Mais il choisit parfois de les diriger contre ses propres citoyens.
Exemple concret : les politiques sur le regroupement familial, qui compliquent — voire empêchent — le retour ou l’établissement de couples francophones au Québec.
Résultat : des francophones quittent la province faute de pouvoir y vivre avec leur conjoint ou leur famille.
Alors non, ce n’est pas une oppression venue de l’extérieur.
C’est une série de décisions prises ici, chez nous, au nom d’une identité qui exclut.
Tout n’est pas blanc ou noir, mais ce n’est que beau Canada dépeint non plus. Votre point de vue est également caricatural.
Bonne journée à vous aussi.